Voici une interview de René Angelil au journal Le Parisien :
Il parle doucement, calmement. Rien ne semble pouvoir troubler la quiétude de René Angelil, qui nous a reçus hier dans un grand hôtel parisien. A 67 ans, le mari et producteur de Céline Dion est de passage chez nous pour assurer la promotion de « Derrière le conte de fées », autobiographie où il est question de lui, mais aussi de sa star d’épouse.
L’occasion de faire le point avec lui sur la carrière de la chanteuse.
Content d’être à Paris ?
RENÉ ANGELIL. Oui. La dernière fois que nous sommes venus, c’était lors des concerts de Céline en France, il y a deux ans. On était restés une quinzaine de jours et on avait bien profité de la ville. Notre fils, René-Charles, adore aller à la Cité des sciences. Mais quand on est ici, Céline coûte cher. Elle se promène dans les boutiques et achète beaucoup de choses. Mais là je ne reste que quatre jours avant de repartir en Floride.
Vous vivez là-bas ?
Oui, une bonne partie de l’année et l’été à Montréal. J’ai eu un problème à la gorge il y a quelques années (NDLR : un cancer dont il s’est remis au début des années 2000) et le froid m’est assez déconseillé, alors la température de la Floride est idéale.
Vous allez rester sur le continent américain avec cette nouvelle série de concerts à Las Vegas l’an prochain. Pourquoi rempiler au Caesars Palace ?
Parce que cela excite beaucoup Céline. Ce sera dans un an pile, le 15 mars 2011. Elle fera quelque chose qu’elle n’a jamais fait : des concerts avec un grand orchestre de 31 musiciens. Elle jouera ses plus grands succès mais aussi des chansons de films. Ce ne sera pas sur une période aussi longue que la première fois. Là, nous sommes partis pour 70 concerts dans l’année.
Souhaitez-vous aussi ne plus vous déplacer alors que Céline espère avoir un deuxième enfant ?
C’est vrai que le fait d’être stable sera plus pratique, même si on ne fait pas ces concerts pour cela. On espère un deuxième enfant. C’est plus difficile que la première fois, mais l’espoir est toujours là. Si cela se fait, tant mieux. Sinon, on a la chance d’avoir un fils formidable. René-Charles a vécu une enfance à part, il nous a suivis partout, mais il a 9 ans maintenant, et il est désormais dans une école en Floride. C’est un sportif, il fait du football, du base-ball et du golf.
Céline Dion ne va donc pas rechanter en France avant un moment ?
Non. Mais elle prépare un disque en français. On a déjà retenu cinq chansons. L’album est prévu pour la fin de l’année ou le début d’année prochaine. Il sera enregistré à Paris pour les musiques et sans doute en Floride ou à Montréal pour les voix de Céline.
Vous voulez encore faire appel à Jean-Jacques Goldman ?
Depuis le succès de « D’eux » en 1995 qui s’est vendu à 7 millions d’exemplaires dans le monde, Jean-Jacques a toujours participé aux albums de près ou de loin. Il est un peu retiré maintenant, s’occupe beaucoup de sa famille. On ne lui a pas encore demandé des chansons, mais peut-être qu’il acceptera d’en faire une ou deux. Et ce serait notre rêve qu’il produise l’album.
Dans le livre, on vous découvre très joueur, fan de poker, perdant ou gagnant beaucoup. C’est comme cela que vous voyez votre destin avec Céline Dion ?
Il faut prendre des risques. Mais avec Céline, on a été très chanceux. Quand je l’ai entendue la première fois dans mon bureau, elle avait 12 ans, mais elle m’a tout de suite impressionné par sa volonté. C’est elle qui a voulu notamment apprendre l’anglais pour conquérir le marché américain. Dès le départ, elle savait ce qu’elle voulait.
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